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Au Tilleul-Menthe
23 octobre 2013

Réflexions...

23

Bonjour les choupinets,

Suite à la conférence sur les écoquartiers, il m'est venu plusieurs réflexions que j'ai envie de partager avec vous.

Alors ce sera terriblement pas linéaire^^

les sociologues présents à cette conf à l'école d'archi de Nantes abordaient le thème de l'échelle: je suis, je vis, je consomme, j'habite, je me déplace, à 10 km, plus ou moins entre mon habitation et le travail, école, courses...Pour ma part il y a une réflexion qui semble passer totalement à la trappe: maintenant on se déplace pour le travail, on change de lieu pour lui et sur plus de 10 km. Ils sont rares ceux qui restent toute leur vie au même endroit.

Pour ces écoquatiers où des habitants sont locataires, le turn over est encore plus flagrant. Alors comment peut on penser au trajet habitation/travail de manière simpliste? il y a tellement de variations possibles...Ce locataire n'a pas vraiment choisi cette habitation, il n'est pas forcément conscientisé sur le côté écologie.( Est ce un mal d'ailleurs comme le disait madame Lemaître. Ce type d'habitation pourrait être juste banale, normal. )

Et là on observe un clivage entre pas vraiment choisi et choisi, entre locataire et propriétaire.

Le propriétaire individuel d'écoquartier a choisi de vivre là parce que c'est un écoquartier. Il a une exigence forte, il paye la plupart du temps un coût supplémentaire par rapport à une habitation conventionnelle, pour l'architecte spécialisé, l'isolation, les systèmes de chauffage, d'électricité etc...
Il se sent donc en droit d'être plus exigeant.

Du coup le dialogue est délicat et l'architecte a de quoi se perdre entre des demandes et des intérêts diverses: économique pour les uns, écologique et qualité de relation pour les autres. Peut être que l'un comme l'autre n'assument pas vraiment d'être dans cet écoquartier finalement. Peut être que le locataire devrait signé un contrat particulier où il reconnait être dans un écoquartier. Et il pourrait être accompagné sur les gestes écologiques par les propriétaires qui s'engagent alors eux aussi à faire vivre le quartier sans attendre que tout leur soit donné.

Bon, ok, encore une utopie ^^

Le questionnement c'est peut être que l'architecture est encore pensée comme quelque chose de figer qui ne peut plus évoluer alors que dans les faits, le monde, l'entourage, les technologies changent continuellement on devrait avoir en tête que le bâtiment bouge aussi, comme une cellule vivante et frétillante d'énergie...^^

et vous, vous en pensez quoi?


allez, bisous les cocos!

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